la rédaction
Therese Patricia Okoumou, une femme de 44 ans originaire de la République Démocratique du congo, a escaladé le piédestal de la Statue de la Liberté pour lutter contre la politique de l’administration Trump qui séparent les enfants migrants de leurs parents.
Comme Mamoudou Gassama, Therese Okoumou a fait ce que peu de personnes auraient fait à l’égard des autres.
Une femme escalade la statue de la liberté pour protester contre la séparation des familles de migrants.
Therese Patricia Okoumou, est décrite comme une héroïne après avoir escaladé le piédestal de la Statue de la Liberté lors d’une manifestation le 4 juillet 2018.
Avec son t-shirt « Rise And Resist » (Levez-vous et résistez), elle a voulu lutter contre la politique de l’administration Trump qui séparent les enfants migrants de leurs parents. Pour protester, elle a décidé de grimper au pied de la Statue et de l’escalader à mains nues.
Des policiers en harnais sont allé la chercher mais Therese Okoumou a déclaré qu’elle ne descendrait pas jusqu’à ce que tous les enfants soient libérés.
Therese Okoumou est restée quatre heures sur la statue avant d’être délogée par les forces de l’ordre. Elle a été inculpée de trois chefs d’accusation, dont violation de propriété privée et trouble à l’ordre public qui sont chacune passible de six mois de prison. Accompagnée de son groupe militants pro-migrants, Therese Okoumou a plaidé non coupable devant un juge. Elle a été relâchée. Car les infractions dont elle était accusée étaient considérées comme mineures. Elle devra se représenter au tribunal le 3 août.
Therese Okoumou, de Staten Island, est née et a été éduquée en République Démocratique du Congo, mais elle vit à New York depuis au moins 10 ans, selon les archives.
Elle a rejoint le groupe activiste new-yorkais « Rise and Resist » il y a quelques mois et est un membre actif de ce groupe.
Okoumou travaille comme entraîneur personnel de profession et souvent aussi comme kinésithérapeute.
Elle a été impliqué dans plusieurs manifestations anti-Trump dans le passé.
De nombreux défenseurs des migrants, dont Bernice King, la fille de Martin Luther King, ont aussi salué son « courage » sur les réseaux sociaux, sous le hashtag #ThereseOkoumou.
Thérèse Okoumou est un autre exemple de femmes noires qui s’engagent au nom de la justice sociale alors que d’autres ne le feraient pas.
