Entre 2000 et 2018, au moins 126 personnes ont été tuées au cours d’une opération policière en France.
Il faut savoir que « depuis le début des années 2000, douze personnes en moyenne / an sont tuées par la police. »
Dans la très grande majorité des cas, les victimes ont un point en commun : elles sont héritières de l’immigration. Est-ce une coïncidence ?
Le dernier de la liste (en espérant que ce soit bien le dernier, même si nous pouvons toujours rêver), est connu sous le nom de Mamadou D. (mais qui s’appellerait en fait Abubakar F.), un jeune homme de 22 ans qui est décédé suite à un contrôle de police.
En effet, un contrôle de police a dégénéré, à Nantes (Loire-Atlantique), dans le quartier du Breil. Le conducteur, qui était Mamadou D., a été touché au niveau de la carotide par un policier. Il est décédé à l’hôpital le soir même.Suite à cela il y a eu des émeutes. Des dizaines de jeunes cagoulés ont affronté les forces de l’ordre à coups de cocktails Molotov. Des voitures ont aussi été incendiées.
Même si les victimes sont en tort (et bien sûr cela reste à prouver), rien ne justifie le meurtre.
À chaque fois, c’est la même histoire qui se répète : les victimes sont coupables et la plupart des policiers sont acquittés. Les enquêtes sont bafouées et finissent par des conclusions de « légitime défense ».
Nous avons fait une liste (pas du tout drôle), qui est malheureusement très loin d’être exhaustive, des noirs français ou étrangers qui résidaient en France, victimes des bavures policières.
Nous adressons nos sincères condoléances aux familles des victimes (si nous avons fait des erreurs nous nous en excusons par avance. Merci de nous l’indiquer en commentaire afin que nous rectifions nos propos).