France (4/6)

Le port de La Rochelle a permis de tirer d’énormes bénéfices à partir de l’esclavage des africains.

Avec plus de 1,6 millions d’esclave d’africains transportés vers les Antilles, la France est clairement un acteur majeur du commerce esclave. Ses ports d’esclaves ont été un contributeur majeur aux progrès économiques du pays au 18e siècle. Beaucoup de ses villes de la côte ouest, telles que Nantes, Lorient, La Rochelle et Bordeaux, ont bâti leurs richesses à travers les profits importants de la traite négrière triangulaire.

Entre 1738 et 1745, au départ de Nantes (premier port d’esclaves de la France), 55 000 esclaves furent transportés vers le Nouveau Monde sur 180 navires. De 1713 à 1775, près de 800 navires négriers partirent de Nantes.

Vers la fin des années 1780, Saint-Domingue, qui est aujourd’hui Haïti, devint la colonie la plus riche et la plus prospère des Antilles, consolidant son statut de port vital dans les Amériques pour les marchandises et les produits en provenance et à destination de la France et de l’Europe.

Les revenus et les taxes sur la production de sucre esclavagistes sont devenus une source majeure du budget national français. Chaque année, plus de 600 navires visitaient les ports d’Haïti pour transporter son sucre, son café, son coton, son indigo et son cacao aux consommateurs européens.

Écrit par la rédaction

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