Dès le XVe siècle, en Afrique, le cheveu était le principal vecteur de communication parmi les différents peuples et au sein des communautés de statut marital, d’âge, de richesse et de rang dans la hiérarchie sociale au sein d’une communauté ou d’une population. Les membres de la royauté portaient souvent des coiffures élaborées comme symbole de leur stature, et quelqu’un en deuil, habituellement une femme, faisait peu attention à ses cheveux pendant la période de deuil. Les cheveux étaient considérés comme un symbole de fertilité, car les cheveux longs et épais et les cheveux propres et soignés symbolisaient la capacité de porter des enfants en bonne santé.
Les anciennes communautés croyaient que les cheveux pouvaient aider à la communication divine car c’était la partie surélevée du corps. C’est aussi la raison pour laquelle les cheveux ont été confiés à des parents proches pour le coiffage, car on croyait que si un cheveu tombait entre les mains d’un ennemi, son propriétaire risquait d’en subir les conséquences.
Les cheveux étaient aussi une activité sociale, comme c’est encore le cas aujourd’hui, car les femmes se réunissaient pour se coiffer mutuellement et avaient l’occasion de socialiser.
Avec tant de traditions et de coiffures différentes qui sont venues des civilisations africaines plus anciennes, voici une liste de certaines des coiffures et des traditions capillaires les plus remarquables de tout le continent.